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Randonnée Mer Sauvage

La découverte d'un littoral inviolé sur l'une des plus belles côtes de Méditerranée. De longues plages de sable blanc alternent avec de minuscules criques cachées que l'on découvre en suivant un sentier très ancien, parfois dallé par les Romains. Il ne s'éloigne de la mer que rarement, pour plonger dans un maquis où les pas des chevaux libèrent de merveilleux parfums.

C'est une randonnée dédiée aux amoureux de la mer et des chevaux. Le bruit des flots ne vous quittera guère, sinon pour pénétrer dans le maquis que le sentier traverse parfois afin de contourner les obstacles, ces amoncellements de roches déchiquetées qui plongent dans la mer. Elle est omniprésente, l'ancien sentier que nous emprunterons dès le début du troisième jour la longe sans cesse. Elle offre à chaque détour un spectacle différent qu'une végétation basse, taillée par les vents, délivrant des parfums magnifiques, révèle à perte de vue. Le lien avec votre cheval se resserre d'heure en heure, vous vous baignez ensemble, vous galopez le long des plages ou sur des sentiers très doux, vous dormez non loin de lui, en bivouac au creux de criques oubliées ou sous les tamaris.

Cette côte, très préservée, a échappé au développement touristique. La découvrir, c'est s'immerger dans un monde sauvage rempli de beauté et de parfums, c'est savoir ce que furent la Corse et la Méditerranée avant la barbarie de ce siècle et comprendre combien ces paradis sont fragiles et combien il importe de les sauvegarder.

Jour 1 : Arrivée à la ferme équestre de Baracci, à Propriano. La ferme est située à deux cents mètres d'une longue plage de sable et tout peut commencer par un bain en Méditerranée. Les chevaux et le matériel vous seront présentés avant le repas du soir que nous prendrons en commun. Nuit sous la tente à l'abri des eucalyptus.

Jour 2 : Nous partons de Baracci pour nous rendre à Granace, un petit village perdu dans un maquis très vert, très odorant que nous gagnerons par les anciens sentiers. Nous traverserons le fleuve au pont de Spina Cavallu, un magnifique pont gênois qui relie les bords du Rizzanese. Une petite sieste à l'ombre des grands aulnes et arrivée à Granace en fin d'après midi.

Jour 3 : De Granace, nous nous rendrons à la vallée de l'Ortolo. Nous emprunterons toujours ces vieux sentiers, " i chjassi " qui traversent le maquis et les forêts de chênes. Loin des routes et des autos, nous passerons derrière Sartène afin de gagner le haut de la vallée de l'Ortolo, et par là, nous amorcerons la descente vers la mer que l'on voit briller à travers les arbres. Autrefois grenier du Sud de la Corse, riche de blé de vignes, d'oliviers, cette vallée est bordée par la montagne de Cagna, formidable barrière de granit dont nous longerons les contreforts. C'est au pied d'un splendide chaos de roches que nous ferons étape.

Jour 4 : Nous parvenons au creux de la vallée, mais il faudra remonter par les sentiers à travers des forêts et des champs pour gagner enfin le bord de mer. Les plages que nous allons découvrir demeurent parmi les plus secrètes de Corse, sable blanc, eau bleue. De minuscules criques alternent avec d'immenses plages bordées d'étangs que la migration des oiseaux peuple d'espèces rares. Aigrettes blanches, cols verts, hérons cendrés pêchent tranquillement et prennent leur repos loin des hommes. Bivouac sur la plage dans des lieux où règne une grande paix.

Jour 5 : Départ de Cala di Furnellu pour Cala Barbaria. Désormais nous ne quitterons plus la mer. Pour l'interminable plage d'Erbaghju, les pieds des chevaux au ras de l'écume, le guide en tête, et un galop magnifique où l'on frôle les vagues avec le goût des embruns sur les lèvres. Les autres criques sont splendides, Murtoli au parfum de lentisque que gardent ses maisons fortifiées, Roccapina une anse d'un bleu indicible enserrée de dunes que balaient de fins tamaris, et Cala Barbaria où nous parviendrons de bonne heure afin d'établir notre bivouac et profiter longuement du plaisir qu'y délivre la mer.



















Jour 6 : Le sentier sinue le long de la côte. A travers le maquis où chaque frôlement laisse une traînée de parfum sur la peau, l'on suit du regard la mer. De petites baies de sable blanc qui alternent avec des amas de rochers brillants où viennent se briser les vagues. Nous passons au pied du phare de Sénetosa, érigé sur la rive, et c'est encore un autre monde qui s'ouvre à nous. Dans la cour dallée, les sabots des chevaux résonnent étrangement. A la rumeur de la mer, se mêle le chant des éoliennes toutes proches. L'on découvre de petits jardins, un minuscule port, un lacis de sentiers qui mènent tous à la mer, et chacun doit avoir pourtant un but distinct. L'on soupçonne des existences différentes, soumises aux lubies du vent, à l'humeur de la mer à qui toute vie est ici dédiée. Le chemin est dallé maintenant, de larges pavés de granit lisse que posèrent sans doute les romains. Et il débouche sur la cala de Conca, dominée par les ruines d'un ancien embarcadère de granit taillé, qui semble surgi de la mer, et nous rappelle qu'en ce lieu désert, des hommes vécurent, travaillèrent et firent commerce du blé qui depuis l'antiquité tapissait le fond de cette belle vallée. C'est là que nous ferons étape, au fond d'une lagune d'un bleu d'azur, sur une petite plage de sable blanc.

Jour 7 : Nous tournons le dos à la mer, pour remonter vers le beau village de Grossa où le temps semble s'être arrêté. Des maisons de granit blond, de petits jardins, une église romane, tout ici respire l'harmonie. Et nous retrouvons les chjassi, ces sentiers bordés de murs qui reliaient entre eux les villages. Celui-ci débouche sur la place de Tivulaghju, un minuscule hameau perché sur la crête qui domine le golfe de Valincu. A nouveau la mer se reflète au loin et nous commençons à descendre à sa rencontre. Une pause à Chjave, un village médiéval de toute beauté, accroché à la montagne au-dessus de la mer. C'est sur la plage de Portigliolo que nous arrivons, un beau galop sur un sable ferme, toujours au ras de l'écume, et il ne reste plus qu'à suivre le rivage qui nous ramène à Baracci, pour la fin de ce voyage.

Jour 8 : C'est le jour des adieux, après le petit déjeuner, et peut-être un dernier bain sur la plage de Baracci.

 Caractéristiques Randonnée a cheval en Corse du Sud

  • Durée : 8 jours, 7 nuits, 6 jours à cheval
  • Participants : 14 maximum
  • Hébergement : bivouac en pleine nature (tentes et matelas fournis). L'accent est mis sur l'authenticité et la découverte des régions les plus isolées.
  • Restauration : repas froid le midi et chaud le soir
  • Formule : avec véhicule d'intendance
  • Cavalerie : chevaux Corses, fiers, robustes et aux pieds sûrs, parfaitement dressés pour les grandes randonnées. Un complice attachant adapté au niveau de chaque cavalier
  • Sellerie : selle anglaise de randonnée de trés bonne qualité (JMS & Forestier rando)
  • Niveau équestre : savoir maîtriser les 3 allures et être en bonne condition physique
  • Encadrement : guide de tourisme équestre ou moniteur d'équitation


  • Le prix ne comprend pas :
    le transport aérien
    les transferts éventuels de/vers l'aeroport d'Ajaccio (23 € par trajet)
    toute autre prestation


     Dates et tarifs Randonnée a cheval en Corse du Sud